Sofiane Sehili, notre ambassadeur komoot, nous aide à promouvoir l’application en incitant les gens à explorer un peu plus le monde qui nous entoure. Ce cycliste ultra-endurance a rejoint nos rangs au début de cette année. Il est grand temps de vous le présenter !
Basé à Paris, Sofiane aime rouler à toute allure dans les ruelles de la capitale et se faufiler au travers de la circulation pour livrer ses colis à temps. Coursier à vélo, il met à profit son temps passé sur le vélo pour gagner sa vie tout en préparant ses prochaines compétitions. Passionné de courses cyclosportives ultra-distance, c’est un véritable compétiteur dans l’âme.
Sa première course a été le Tour Divide 2016, où il a traversé les États-Unis de Banff, au Canada, à la frontière mexicaine en 16 jours. Il a ensuite participé à l’Italy Divide, à l’Inca Divide et à la première course de montagne de l’Atlas PEdALED, qu’il a remporté. C’est sans parler des sorties et des voyages à vélo qu’il fait pour le plaisir pour un total de 16 000 kilomètres parcourus à travers l’Asie du Sud-Est et l’Europe.

Nous sommes fiers d’accueillir Sofiane sur komoot et de faire connaître ses aventures, tout en bénéficiant de son expérience en cyclisme ultra-distance. Prenons quelques instants pour poser des questions à l’homme lui-même…

Décrivez-vous en trois mots

Aventurier à deux roues

Quelle est la chose la plus étrange que vous ayez mangée lors de l’une de vos aventures ?

J’étais à Sulawesi en Indonésie et, alors que je traversais un petit village, un groupe de jeunes m’a proposé de faire une partie de billard. On a joué et ils buvaient du vin de palme et mangeaient de la viande. Ils m’ont invité à boire et manger avec eux, et après coup m’ont avoué que c’était de la viande de chien.

Quelle est la défaillance vestimentaire la plus insolite que vous ayez vécue ?

À la fin de mon voyage depuis Paris jusqu’à Taïwan, mon cuissard a commencé à partir en lambeaux. Et je me suis retrouvé avec un trou qui laissait voir une partie de mon postérieur.

Qu’est-ce qui vous pousse à l’exploration ?

Je dirais que c’est un mélange de désir de découvrir le monde, me retrouver face à moi-même, profiter de la nature et repousser mes limites.

Freins à disques ou patins ?

Freins à disques !

Pouvez-vous nous parler de votre voyage le plus épique à ce jour ?

Il y en a un qui me vient à l’esprit immédiatement. Difficile de dire si c’était le plus épique mais c’est un de ceux qui m’ont le plus marqué. J’étais seul en voyage au Tadjikistan, sur la Pamir highway et j’ai couvert d’une traite la distance entre Murgab et Sary Tash, au Kirghizistan soit 250km, avec un col appelé Akbaital à 4655m. La longueur de la sortie, le vent violent au sommet du col, les routes en très mauvais état, le froid polaire une fois la nuit tombée, mais surtout l’incroyable beauté des montagnes du Pamir, tout ça conjugué a fait de ce ride un des plus épiques et mémorables de ma vie.

Quels sont vos projets d’avenir cette année ?

J’avais prévu de faire plusieurs courses cette année. La Malteni Bootleggers, une course de cyclocross de 200km dans le Nord de la France, mais aussi la deuxième étape de la série BikingMan en Corse ou encore le Highland Trail 550, une course d’ultra épique à travers les highlands écossais. Toutes ces courses ont été annulées ou reportées, je suis donc en train de repenser tout ça. Je vais commencer par la Hope 1000, en Suisse. J’ai pu me trouver une place et a priori la course aura bien lieu comme prévu. J’ai pu discuter avec le boss de la French Divide, qui fait tout son possible pour que l’épreuve ait bien lieu, et si c’est le cas, j’en serai également. Je garde également un oeil sur l’épreuve Three Peaks, que j’ai l’intention de rouler si la date est maintenue.

Quel est l’outil le plus insolite de votre boîte à outils ?

Je pense que c’est mon couteau suisse. Pour moi c’est un outil indispensable, utile dans bien des situations.

Quel a été pour vous le plus grand changement dans le monde du cyclisme ?

Pour moi, si j’observe tous les innovations de ces dernières années, celle qui a changé le plus de choses, c’est les sacoches de bikepacking. Maintenant on peut choisir son vélo de voyage sans se soucier de savoir s’il a des œillets. On peut prendre son vélo de route, son VTT, son gravel… Ce qu’on veut. On choisit quelques affaires essentielles, on cale tout ça dans les sacoches et roulez jeunesse.

Pourquoi recommandez-vous komoot ?

Pour moi Komoot est de loin la meilleure application pour planifier ses itinéraires. J’apprécie les informations très précises qui sont données sur la nature des routes empruntées. Mais surtout j’apprécie la capacité de Komoot à calculer des itinéraires très directs tout en évitant les routes fréquentées.
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